Histoire du 14 juillet  

Les symboles du 14 juillet  

Le drapeau

Le drapeau français aujourd’hui

Liberté, Egalité, Fraternité

La Marseillaise

L’auteur

La partition

La marseillaise : hymne Français

Le défilé

La Déclaration des Droits de l’Homme et du Citoyen

Marianne

Rituels du 14 juillet  

Le défilé militaire

Le feu d'artifice

Jour Par Jour ... Le 14 juillet

QUELQUES  RECETTES  POUR LE 14 JUILLET

Tarte tricolore

Le bleu-blanc-rouge

Yaourth du 14 juillet        

Cocktail French

Cocktail Bleu Blanc Rouge

Repas bleu, blanc, rouge

Cocktail patriotique


 

Histoire du 14 juillet

L'histoire du 14 Juillet, fête Nationale française, est celle de la Prise de la Bastille.

 

Comme souvent, dans la culture française, les français s'attachent à des symboles. La prison de la Bastille est de ceux-là. Cette prison royale symbolise la toute puissance du Roi, du pouvoir absolu

 

En ce début de 1789, une grande agitation règne à Paris. Les caisses du royaume sont vides. Plusieurs récoltes d'affilé ont été mauvaises, la sécheresse réduit l'alimentation du bétail et de forts orages n'aident en rien à sauver ce qui reste ! Ainsi gronde le début de la Révolution Française !

Au printemps 1789, les Etats Généraux qui ont été convoqués pour la première fois dans l'histoire du pays, ont refusé de se dissoudre et se sont transformés en Assemblée nationale constituante pour répondre aux Cahiers de Doléances remplis dans tout le royaume.

 

En juillet, le roi Louis XVI fait venir de nouvelles troupes. Il renvoie Necker, ministre populaire.

Le matin du 14 juillet, le peuple de Paris prend des armes aux Invalides puis se dirige vers une vieille forteresse royale, la Bastille. Après une fusillade sanglante, il s'en empare et délivre les quelques prisonniers qui y étaient enfermés gardés par quelques soldats.

 

 

On prête à Louis XVI cette réaction face aux événements :

" Sire, la Bastille a été prise "

" C'est une révolte ? "

" Non Sire, c'est une révolution ! "

 

On prête à la reine Marie-Antoinette cette phrase face à la famine du peuple :

" S'ils n'ont plus de pain, qu'ils mangent de la brioche ! ".

 

La Bastille est d'ailleurs intégralement démolie dans les mois qui suivent.

 

Un an plus tard, la "fête de la Fédération", le 14 juillet 1790, célèbre en grande pompe l'anniversaire de l'insurrection. A Paris au Champ de Mars, une messe est dite par Talleyrand sur l'autel de la patrie. La France est encore un royaume.

 

Ce n'est qu'en 1880, sous la IIIème République, que le 14 Juillet devint fête nationale.

 

Symboles de la République et 14 juillet

Le drapeau

La Constitution française du 4 octobre 1958 reconnaît, dans son article 2, le drapeau tricolore comme "emblème national de la République". Il flotte sur tous les bâtiments officiels et est présent lors des cérémonies officielles civiles ou militaires.

 

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Son histoire plonge ses racines aux prémices de la Révolution française en réunissant les couleurs du roi : le blanc, et de la ville de Paris pour le bleu et le rouge. Dès juillet 1789, La Fayette choisit en effet la cocarde tricolore comme signe distinctif des gardes nationaux. Le drapeau tricolore fut adopté par décret le 15 février 1794 (loi du 27 pluviôse de l'an II) mais sa forme à trois bandes verticales n'apparaît cependant qu'en 1812. Le drapeau actuel, lui, se réfère au modèle de 1880.

Maintes fois contesté par les nostalgiques de la monarchie attachés, comme le comte de Chambord en 1873, au drapeau blanc, il est aussi rejeté par les révolutionnaires de 1848 et de la Commune qui lui préfèrent le drapeau rouge.

Le drapeau tricolore, issu de la Révolution, s'affirme comme celui de tous les Français dans la tourmente de 14/18.

 

Le drapeau français aujourd’hui

Les constitutions de 1946 et de 1958 (article 2) ont fait du drapeau tricolore l’emblème national de la République.

Aujourd’hui, le drapeau français est visible sur les bâtiments publics. Il est déployé lors des commémorations nationales et les honneurs lui sont rendus selon un cérémonial très précis. Lorsque le Président de la République s’exprime publiquement, le drapeau français est souvent placé derrière lui. En fonction des circonstances, on trouve aussi le drapeau européen ou le drapeau d’un autre pays.

 

Liberté, Egalité, Fraternité

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Unité, Indivisibilité de la République,
Liberté, Egalité, Fraternité ou la mort
Gravure coloriée éditée par Paul
André Basset, prairial an IV (1796)
© Photothèque des Musées
de la Ville de Paris - Ph. Ladet

Héritage du siècle des Lumières, la devise " Liberté, Egalité, Fraternité " est invoquée pour la première fois lors de la Révolution française. Souvent remise en cause, elle finit par s’imposer sous la IIIème République. Elle est inscrite dans la constitution de 1958 et fait aujourd’hui partie de notre patrimoine national.

Associées par Fénelon à la fin du XVIIème siècle, les notions de liberté, d’égalité et de fraternité sont plus largement répandues au siècle des Lumières.

Lors de la Révolution française, " Liberté, Egalité, Fraternité " fait partie des nombreuses devises invoquées. Dans un discours sur l’organisation des gardes nationales, Robespierre préconise, en décembre 1790, que les mots "Le Peuple Français" et "Liberté, Egalité, Fraternité" soient inscrits sur les uniformes et sur les drapeaux, mais son projet n’est pas adopté.

A partir de 1793, les Parisiens, rapidement imités par les habitants des autres villes, peignent sur la façade de leurs maisons les mots suivants : "unité, indivisibilité de la République ; liberté, égalité ou la mort". Mais ils sont bientôt invités à effacer la dernière partie de la formule, trop associée à la Terreur...

Comme beaucoup de symboles révolutionnaires, la devise tombe en désuétude sous l’Empire. Elle réapparaît lors de la Révolution de 1848, empreinte d’une dimension religieuse : les prêtres célèbrent le Christ-Fraternité et bénissent les arbres de la liberté qui sont alors plantés. Lorsqu’est rédigée la constitution de 1848, la devise " Liberté, Egalité, Fraternité " est définie comme un " principe " de la République.

Boudée par le Second Empire, elle finit par s’imposer sous la IIIème République. On observe toutefois encore quelques résistances, y compris chez les partisans de la République : la solidarité est parfois préférée à l’égalité qui implique un nivellement social et la connotation chrétienne de la fraternité ne fait pas l’unanimité.

La devise est réinscrite sur le fronton des édifices publics à l’occasion de la célébration du 14 juillet 1880. Elle figure dans les constitutions de 1946 et 1958 et fait aujourd’hui partie intégrante de notre patrimoine national. On la trouve sur des objets de grande diffusion comme les pièces de monnaie ou les timbres

 

La Marseillaise

La Marseillaise, comme le drapeau tricolore, est affirmée dans l'article 2 de la constitution de 1958.

L'hymne national français est composé à Strasbourg par Rouget de l'Isle dans la nuit du 25 au 26 avril 1792. La France révolutionnaire vient d'entrer en conflit avec l'Autriche et, par ce "chant de guerre de l'armée du Rhin", galvanise le patriotisme de la nouvelle nation en marche. Le "chant de guerre" se répand en province où il reçoit un accueil enthousiaste. Les fédérés marseillais qui montent vers la capitale en juillet 1792 s'en emparent et le chantent à chacune de leurs étapes. Il prend alors le nom de "chant des Marseillais" puis de "Marseillaise".

Il est adopté comme hymne national par les décrets du 4 frimaire an II (24 novembre 1793) et du 26 messidor an III (14 juillet 1795). Interdit sous l'Empire et la Restauration et devenu l'hymne officiel de la République en 1879, ce chant resurgit néanmoins aux moments les plus tragiques (Bérézina, Commune...) pour rappeler qu'il est non seulement révolutionnaire mais aussi consensuel et fraternel.

A l’origine chant de guerre révolutionnaire et hymne à la liberté, la Marseillaise s’est imposée progressivement comme un hymne national. Elle accompagne aujourd’hui la plupart des manifestations officielles.

 

L’auteur

Né en 1760 à Lons-le-Saunier, Claude-Joseph Rouget de Lisle est capitaine du génie mais a mené une carrière militaire assez brève. Révolutionnaire modéré, il est sauvé de la Terreur grâce au succès de son chant. Auteur de quelques romances et opéras, il vit dans l’ombre sous l’Empire et la Restauration jusqu’à son décès à Choisy-le-Roi en 1836.

 

La partition

En quelques semaines, l’ "Hymne des Marseillais" est diffusé en Alsace, sous une forme manuscrite ou imprimée, puis il est repris par de nombreux éditeurs parisiens. Le caractère anonyme des premières éditions a pu faire douter que Rouget de Lisle, compositeur par ailleurs plutôt médiocre, en ait été réellement l’auteur.

 

Il n’existe pas de version unique de la Marseillaise qui, dès le début, a été mise en musique sous diverses formes, avec ou sans chant. Ainsi, en 1879, la Marseillaise est déclarée hymne officiel sans que l’on précise la version, et un grand désordre musical pouvait se produire lorsque des formations différentes étaient réunies.

 

La commission de 1887, composée de musiciens professionnels, a déterminé une version officielle après avoir remanié le texte mélodique et l’harmonie.

 

Le Président Valéry Giscard d’Estaing a souhaité que l’on revienne à une exécution plus proche des origines de l’oeuvre et en a fait ralentir le rythme. C’est aujourd’hui une adaptation de la version de 1887 qui est jouée dans les cérémonies officielles.

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La marseillaise : hymne Français

REFRAIN

 

Aux armes, citoyens !

Formez vos bataillons !

Marchons, marchons !

Qu'un sang impur...

Abreuve nos sillons !

 

COUPLETS

 

I

Allons ! Enfants de la Patrie !

Le jour de gloire est arrivé !

Contre nous de la tyrannie,

L'étendard sanglant est levé ! (bis)

Entendez-vous dans les campagnes

Mugir ces féroces soldats ?

Ils viennent jusque dans vos bras

Égorger vos fils, vos compagnes.

Aux armes, citoyens ! etc.

 

II

Que veut cette horde d'esclaves,

De traîtres, de rois conjurés ?

Pour qui ces ignobles entraves,

Ces fers dès longtemps préparés ? (bis)

Français ! pour nous, ah ! quel outrage !

Quels transports il doit exciter ;

C'est nous qu'on ose méditer

De rendre à l'antique esclavage !

Aux armes, citoyens ! etc.

 

III

Quoi ! des cohortes étrangères

Feraient la loi dans nos foyers !

Quoi ! des phalanges mercenaires

Terrasseraient nos fiers guerriers ! (bis)

Dieu ! nos mains seraient enchaînées !

Nos fronts sous le joug se ploieraient !

De vils despotes deviendraient

Les maîtres de nos destinées !

Aux armes, citoyens ! etc.

 

IV

Tremblez, tyrans et vous, perfides,

L'opprobre de tous les partis !

Tremblez ! vos projets parricides

Vont enfin recevoir leur prix. (bis)

Tout est soldat pour vous combattre.

S'ils tombent, nos jeunes héros,

La terre en produira de nouveaux

Contre vous, tous, prêt à se battre.

Aux armes, citoyens ! etc.

 

V

Français, en guerriers magnanimes

Portons ou retenons nos coups !

Épargnons ces tristes victimes,

A regret, s'armant contre nous ! (bis)

Mais ce despote sanguinaire !

Mais ces complices de Bouillé !

Tous ces tigres qui, sans pitié,

Déchirent le sein de leur mère !

Aux armes, citoyens ! etc.

 

VI

Amour sacré de la Patrie

Conduis, soutiens nos bras vengeurs !

Liberté ! Liberté chérie,

Combats avec tes défenseurs ! (bis)

Sous nos drapeaux que la Victoire

Accoure à tes mâles accents !

Que tes ennemis expirants

Voient ton triomphe et notre gloire !

Aux armes, citoyens ! etc.

 

VII

Peuple français, connais ta gloire ;

Couronné par l'Égalité,

Quel triomphe, quelle victoire,

D'avoir conquis la Liberté ! (bis)

Le Dieu qui lance le tonnerre

Et qui commande aux éléments,

Pour exterminer les tyrans,

Se sert de ton bras sur la terre.

Aux armes, citoyens ! etc.

 

VIII

Nous avons de la tyrannie

Repoussé les derniers efforts ;

De nos climats, elle est bannie ;

Chez les Français les rois sont morts. (bis)

Vive à jamais la République !

Anathème à la royauté !

Que ce refrain, partout porté,

Brave des rois la politique.

Aux armes, citoyens ! etc.

 

IX

La France que l'Europe admire

A reconquis la Liberté

Et chaque citoyen respire

Sous les lois de l'Égalité ; (bis)

Un jour son image chérie

S'étendra sur tout l'univers.

Peuples, vous briserez vos fers

Et vous aurez une Patrie !

Aux armes, citoyens ! etc.

 

X

Foulant aux pieds les droits de l'Homme,

Les soldatesques légions

Des premiers habitants de Rome

Asservirent les nations. (bis)

Un projet plus grand et plus sage

Nous engage dans les combats

Et le Français n'arme son bras

Que pour détruire l'esclavage.

Aux armes, citoyens ! etc.

 

XI

Oui ! déjà d'insolents despotes

Et la bande des émigrés

Faisant la guerre aux Sans-Culottes

Par nos armes sont altérés ; (bis)

Vainement leur espoir se fonde

Sur le fanatisme irrité,

Le signe de la Liberté

Fera bientôt le tour du monde.

Aux armes, citoyens ! etc.

 

XII

O vous ! que la gloire environne,

Citoyens, illustres guerriers,

Craignez, dans les champs de Bellone,

Craignez de flétrir vos lauriers ! (bis)

Aux noirs soupçons inaccessibles

Envers vos chefs, vos généraux,

Ne quittez jamais vos drapeaux,

Et vous resterez invincibles.

Aux armes, citoyens ! etc.

 

Le défilé

 

Défilé du 14 juillet sur les Champs-Elysées

 

Les cérémonies du 14 juillet 1790 marquent la première célébration de la prise de la Bastille. Les Fédérés, partis de la place de la Bastille, traversèrent Paris, précédés et suivis de la Garde Nationale, en direction du Champ de Mars où se déroule dans un esprit d'union républicaine, la fête de la Fédération universelle de France.

Jusqu'au Directoire, l'aspect militaire du défilé ne constitue pas l'essentiel de la commémoration. En 1797/1798 cependant, l'armée joue un rôle prédominant. Elle ne se contente pas de défiler mais offre aux parisiens une simulation de combat.

A partir du Consulat - 1799/1804 -, la célébration du 14 juillet perd son caractère populaire et voit le défilé militaire s'imposer. La date symbolique du 14 juillet se voit même supplantée par des anniversaires liés à la vie de Bonaparte, voire plus tard à la monarchie restaurée.

La IIIe République remet le 14 juillet à l'honneur.

C'est avec le décret du 6 juillet 1880 que fête nationale et fête militaire coïncideront sans être jamais plus dissociées. Du Champ de Mars, les festivités se déplacèrent à Longchamp jusqu'en 1924, dans un climat de liesse teinté de nationalisme.

Seules les cérémonies du 14 juillet 1919 donnent lieu sur les Champs-Elysées au plus imposant et enthousiaste défilé de son histoire : le défilé de la Victoire. Hormis cette exception, le premier défilé à descendre les Champs-Elysées se déroule en 1935. Celui de 1939, marqué par la présence de soldats alliées - notamment britanniques -, est à l'inverse une démonstration de force à l'heure de la montée des périls.

Après la dernière guerre, et avec l'influence toujours croissante de la télévision, les défilés militaires du 14 juillet ont été l'occasion de montrer aux Français les dernières innovations en matière d'armement.

Après un bref intermède entre Bastille et République, les défilés ont lieu sur les Champs-Elysées selon un thème proposé par le gouverneur militaire de Paris et approuvé par le président de la République. Exceptionnellement de nuit en 1982, le défilé militaire du 14 juillet a lieu habituellement dans la matinée.

 

 

La Déclaration des Droits de l’Homme et du Citoyen et son histoire

Inspirée de la déclaration de l’indépendance américaine de 1776 et de l’esprit philosophique du XVIIIème siècle, la Déclaration des Droits de l’Homme et du Citoyen de 1789 marque la fin de l’Ancien Régime et le début d’une ère nouvelle. Expressément visée par la Constitution de la Vème République, elle fait aujourd’hui partie de nos textes de référence.

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Déclaration des Droits de l’Homme et du Citoyen
Le décor, notamment les fers brisés,
le triangle maçonnique de l’égalité, la pique
et le bonnet phrygien, est caractéristique
d’une phase plus radicale de la Révolution.
© Photothèque
des musées de la Ville de Paris

L’histoire

La Déclaration des Droits de l’Homme et du Citoyen est, avec les décrets des 4 et 11 août 1789 sur la suppression des droits féodaux, un des textes fondamentaux votés par l’Assemblée nationale constituante formée à la suite de la réunion des Etats Généraux.

Adoptée dans son principe avant Le 14 juillet 1789, elle donne lieu à l’élaboration de nombreux projets. Après de longs débats, les députés votent le texte final le 26 août 1789.

Elle comporte un préambule et 17 articles qui mêlent des dispositions concernant l’individu et la Nation. Elle définit des droits "naturels et imprescriptibles" comme la liberté, la propriété, la sûreté, la résistance à l’oppression. La Déclaration reconnaît également l’égalité, notamment devant la loi et la justice. Elle affirme enfin le principe de la séparation des pouvoirs.

Ratifiée seulement le 5 octobre par Louis XVI sous la pression de l’Assemblée et du peuple accouru à Versailles, elle sert de préambule à la première Constitution de la Révolution Française, adoptée en 1791. Bien que la Révolution elle-même ait, par la suite, renié certains de ses principes et élaboré deux autres déclarations des Droits de l’Homme en 1793 et 1795, c’est le texte du 26 août 1789 qui est devenu une référence pour nos institutions, notamment dans les Constitutions de 1852, 1946 et 1958.

La Déclaration de 1789 inspire, au XIXème siècle, des textes similaires dans de nombreux pays d’Europe et d’Amérique latine. La tradition révolutionnaire française est également présente dans la Convention européenne des Droits de l’Homme signée à Rome le 4 novembre 1950.

Le texte

Les représentants du peuple français, constitués en Assemblée nationale, considérant que l’ignorance, l’oubli ou le mépris des droits de l’homme sont les seules causes des malheurs publics et de la corruption des gouvernements, ont résolu d’exposer, dans une déclaration solennelle, les droits naturels, inaliénables et sacrés de l’homme, afin que cette déclaration, constamment présente à tous les membres du corps social, leur rappelle sans cesse leurs droits et leurs devoirs ; afin que les actes du pouvoir législatif et ceux du pouvoir exécutif, pouvant être à chaque instant comparés avec le but de toute institution politique, en soient plus respectés ; afin que les réclamations des citoyens, fondées désormais sur des principes simples et incontestables, tournent toujours au maintien de la Constitution et au bonheur de tous.

En conséquence, l’Assemblée nationale reconnaît et déclare, en présence et sous les auspices de l’Etre Suprême, les droits suivants de l’homme et du citoyen.

Article premier - Les hommes naissent et demeurent libres et égaux en droits. Les distinctions sociales ne peuvent être fondées que sur l’utilité commune.

Article 2 - Le but de toute association politique est la conservation des droits naturels et imprescriptibles de l’homme. Ces droits sont la liberté, la propriété, la sûreté et la résistance à l’oppression.

Article 3 - Le principe de toute souveraineté réside essentiellement dans la Nation. Nul corps, nul individu ne peut exercer d’autorité qui n’en émane expressément.

Article 4 - La liberté consiste à pouvoir faire tout ce qui ne nuit pas à autrui : ainsi, l’exercice des droits naturels de chaque homme n’a de bornes que celles qui assurent aux autres membres de la société la jouissance de ces mêmes droits Ces bornes ne peuvent être déterminées que par la loi.

Article 5 - La loi n’a le droit de défendre que les actions nuisibles à la société. Tout ce qui n’est pas défendu par la loi ne peut être empêché, et nul ne peut être contraint à faire ce qu’elle n’ordonne pas.

Article 6 - La loi est l’expression de la volonté générale. Tous les citoyens ont droit de concourir personnellement ou par leurs représentants à sa formation. Elle doit être la même pour tous, soit qu’elle protège, soit qu’elle punisse. Tous les citoyens, étant égaux à ses yeux, sont également admissibles à toutes dignités, places et emplois publics, selon leur capacité et sans autre distinction que celle de leurs vertus et de leurs talents.

Article 7 - Nul homme ne peut être accusé, arrêté ou détenu que dans les cas déterminés par la loi et selon les formes qu’elle a prescrites. Ceux qui sollicitent, expédient, exécutent ou font exécuter des ordres arbitraires doivent être punis ; mais tout citoyen appelé ou saisi en vertu de la loi doit obéir à l’instant ; il se rend coupable par la résistance.

Article 8 - La loi ne doit établir que des peines strictement et évidemment nécessaires, et nul ne peut être puni qu’en vertu d’une loi établie et promulguée antérieurement au délit, et légalement appliquée.

Article 9 - Tout homme étant présumé innocent jusqu’à ce qu’il ait été déclaré coupable, s’il est jugé indispensable de l’arrêter, toute rigueur qui ne serait pas nécessaire pour s’assurer de sa personne doit être sévèrement réprimée par la loi.

Article 10 - Nul ne doit être inquiété pour ses opinions, même religieuses, pourvu que leur manifestation ne trouble pas l’ordre public établi par la loi.

Article 11 - La libre communication des pensées et des opinions est un des droits les plus précieux de l’homme ; tout citoyen peut donc parler, écrire, imprimer librement, sauf à répondre de l’abus de cette liberté dans les cas déterminés par la loi.

Article 12 - La garantie des droits de l’homme et du citoyen nécessite une force publique ; cette force est donc instituée pour l’avantage de tous, et non pour l’utilité particulière de ceux à qui elle est confiée.

Article 13 - Pour l’entretien de la force publique, et pour les dépenses d’administration, une contribution commune est indispensable ; elle doit être également répartie entre les citoyens, en raison de leurs facultés.

Article 14 - Les citoyens ont le droit de constater, par eux-mêmes ou par leurs représentants, la nécessité de la contribution publique, de la consentir librement, d’en suivre l’emploi, et d’en déterminer la quotité, l’assiette, le recouvrement et la durée.

Article 15 - La société a le droit de demander compte à tout agent public de son administration.

Article 16 - Toute société dans laquelle la garantie des droits n’est pas assurée ni la séparation des pouvoirs déterminée, n’a point de Constitution.

Article 17 - La propriété étant un droit inviolable et sacré, nul ne peut en être privé, si ce n’est lorsque la nécessité publique, légalement constatée, l’exige évidemment, et sous la condition d’une juste et préalable indemnité.

Marianne

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© Documentation française

Bien que la Constitution de 1958 ait privilégié le drapeau tricolore comme emblème national, Marianne incarne aussi la République Française.

Les premières représentations d’une femme à bonnet phrygien, allégorie de la Liberté et de la République, apparaissent sous la Révolution française.

L’origine de l’appellation de Marianne n’est pas connue avec certitude. Prénom très répandu au XVIIIème siècle, Marie-Anne représentait le peuple. Mais les contre-révolutionnaires ont également appelé ainsi, par dérision, la République.

Symbole de liberté, le bonnet phrygien était porté par les esclaves affranchis en Grèce et à Rome. Un bonnet de ce type coiffait aussi les marins et les galériens de la Méditerranée et aurait été repris par les révolutionnaires venus du Midi.

Sous la IIIème République, les statues et surtout les bustes de Marianne se multiplient, en particulier dans les mairies. Plusieurs types de représentation se développent, selon que l’on privilégie le caractère révolutionnaire ou le caractère "sage" de la Marianne : le bonnet phrygien est parfois jugé trop séditieux et remplacé par un diadème ou une couronne.

Aujourd’hui, Marianne a pu prendre le visage d’actrices célèbres. Elle figure également sur des objets de très large diffusion comme les pièces de monnaie ou les timbres-poste.

 

Rituels du 14 juillet 

Aujourd'hui, le 14 Juillet, fête nationale française tient pour l'essentiel en 3 rituels :

 

Le défilé militaire –

 

à Paris sur les Champs-Elysées - en Province se terminant par la dépose de gerbes au Monument aux Morts.

 

Le feu d'artifice –

 

à Paris le soir du 14 juillet - en Province le soir du 13 ou du 14 juillet, précédé par un défilé aux lampions. Il faut ajouter que ce jour exceptionnellement chacun peut faire un feu d'artifice et ou lancer des pétards … en respectant les bases de sécurité !

Le Bal - à Paris, le bal populaire est le bal des pompiers - se déroulant sur la place principale de la commune.

A cette occasion, les édifices publiques sont ornés du drapeau national.

Peu de bâtiments ou d'habitation privés sont aux couleurs nationales.

 

A l'occasion de l'an 2000, un " extraordinaire pique-nique " s'était déroulé le long de la Méridienne Verte.

Cette méridienne plantée d'arbres depuis cette époque longe le méridien de Paris de Dunkerque à Barcelone.

A Fiesta i Fiesta, nous avons trouvé cette idée formidable ! Ce banquet républicain est bien symbolique du principe même d'une fête nationale, populaire et conviviale. C'est pourquoi, sur le programme de la fête nationale française, nous encourageons le pique-nique … si le temps le permet !

 

En effet, le pique-nique rassemble les générations dans une ambiance informelle et joyeuse !

 

Jour Par Jour ... Le 14 juillet

 

1077

 14 juillet

Dédicace de Bayeux

Odon de Conteville, évêque de Bayeux et demi-frère de Guillaume Le Conquérant, consacre la nouvelle cathédrale de sa ville, l'une des plus importantes de Normandie. La dédicace est présidée par l'archevêque de Rouen en présence de Guillaume, duc de Normandie et roi d'Angleterre. La tapisserie dite "'de Bayeux" longue de 69 mètres est étendue dans la cathédrale. Elle a été réalisée spécialement entre 1066 et 1077 pour célébrer cet événement.

 

1140 

14 juillet

Pose de la première pierre du chevet de la basilique de Saint-Denis

 

1223

 14 juillet

Mort de Philippe II Auguste

Le roi de France s'éteint à Mantes à l'âge de 58 ans. Rongé par la fièvre depuis plus d'un an, il a souhaité mourir à Paris mais c'est en faisant route vers la capitale qu'il a rendu l'âme. Son corps est transporté à Saint-Denis où pour la première fois un nouveau cérémonial adopté : le roi repose dans son cercueil à visage découvert, habillé de son manteau royal et coiffé de sa couronne. Son fils Louis VIII lui succède.

 

1456

14 juillet

Galvanisés par Saint Jean de Capristan, les Croisés parviennent à desserrer l'étau turc autour de Belgrade, obligeant le sultan Mehmed II, blessé d'une flèche, à fuir.

 

1570

14 Juillet

 Pie V, par la bulle Quo Primum instaure le rite tridentin dans la liturgie catholique.

 

1755

14 juillet

Pascal Paoli est élu Général en Chef de la Nation corse.

 

1789

  14 juillet

Prise de la Bastille

Les Parisiens excédés par les restrictions et l'immobilisme du roi Louis XVI, se révoltent. A la recherche d'armes ils envahissent d'abord l'Hôtel des Invalides puis se ruent vers la prison de la Bastille. Le gouverneur de Launay qui détient les clés de la forteresse est sommé de les remettre aux insurgés. Mais certains révolutionnaires réussissent à pénétrer dans l'enceinte et De Launay ordonne d'ouvrir le feu. Plus de 80 Parisiens sont tués. En fin d'après-midi le gouverneur capitule, il est tué une heure plus tard. La prise de la Bastille marque le point de départ du mouvement révolutionnaire français. Le symbole de l'arbitraire royal est tombé, l'Ancien régime touche à sa fin.

 

1790

14 juillet

Fête de la Fédération : le Roi prête serment devant la Constitution (c'est en réalité cet événement que les Français fêtent le 14 juillet et non la prise de la Bastille : la Bastille est entièrement démolie).

 

1795

 14 juillet

La Marseillaise chant national

Le décret du 26 messidor an III proposé par le député Debry déclare "La Marseillaise" hymne national français. D'abord appelé "Chant de guerre pour l'armée du Rhin", la chanson a été écrite dans la nuit du 25 au 26 avril 1792 par Rouget de Lisle, officier du génie en poste à Strasbourg. Interdite durant le premier et le second empire, elle sera définitivement proclamée "hymne national" en 1879.

 

1853

14 juillet

Le commodore Matthew Perry débarque au Japon et remet aux deux bugyo d'Uraga la lettre du président américain Millard Fillmore demandant à l'Empereur du Japon d'ouvrir son pays au commerce, en promettant de revenir quelques mois plus tard pour recevoir sa réponse.

 

 

1865

 14 juillet

Le drame du mont Cervin

Après quelques vaines tentatives, l’alpiniste britannique Edward Whymper réalise la première ascension du mont Cervin (4478 mètres), situé dans les Alpes. Parti deux jours plus tôt de la ville de Zermatt, il est accompagné par six personnes, professionnels ou passionnés. Lors de la descente, le rêve est entaché par la chute mortelle de quatre d’entre eux. Seuls Whymper, le guide Peter Taugwalder et son fils rejoindront la ville de Zermatt, sauvés par la rupture de la corde qui les liait.

 

1880

14 juillet

première fête nationale française fêtée le 14 juillet en vertu de la loi promulguée le 6 juillet par le Sénat.

 

1933

14 juillet

En Allemagne, le NSDAP d'Adolf Hitler est proclamé parti unique.

 

1935

14 juillet

Rassemblement de la gauche au vélodrome Buffalo de Montrouge : devant 500 000 personnes, des délégués socialistes, communistes et radicaux prêtent le serment du Front Populaire.

 

1940

 14 juillet

Première diffusion de l’émission "les Français parlent aux Français"

Au lendemain du célèbre Appel du Général De Gaulle, l’émission de propagande "les Français parlent aux Français" est créée. Diffusée depuis la BBC à Londres, elle et son équipe sont dirigées par Michel Saint-Denis. Elle propose de nombreux reportages et commentaires sur l’actualité, tous destinés à servir la cause alliée, et sera diffusée jusqu’en août 1944.

 

1942

14 juillet

La France Libre prend le nom de France Combattante. La Résistance intérieure reconnaît l'autorité du général de Gaulle et du Comité national.

 

1949

14 juillet

Explosion de la première bombe atomique soviétique?

 

1958

14 juillet

le général Abd al-Karim Kassem renverse le roi Fayçal II en Irak. L'Irak quitte le giron britannique.  

 

1964

 14 juillet

Jacques Anquetil remporte le maillot jaune

Anquetil bat tous les records en sortant vainqueur pour la cinquième fois du Tour de France. Il a donné le meilleur de lui-même tout au long de la course et s’est battu avec acharnement contre l’obstination de son adversaire, Raymond Poulidor. Les deux sportifs ont remarquablement confronté leurs forces dans la montée du Puy de Dôme. Finalement, Poulidor franchit la ligne d’arrivée avec à peine une minute de retard sur le vainqueur. Avec déjà une victoire au Giro (Tour d’Italie) dans la poche, Anquetil gagne ici son dernier Tour.

 

1969

14 juillet

Début de la Guerre de cent heures entre le Honduras et le Salvador.   

 

1979

 14 juillet

Le XV de France bat les All Blacks

L'équipe de France de rugby s'impose à Auckland lors d'un deuxième test-match face aux All Blacks, 24 à 19. Pour les hommes de Jean-Pierre Rives la victoire est historique d'autant qu'une semaine auparavant la France avait essuyé une cuisante défaite face aux colosses néo-zélandais, 23 à 9.

 

1987

14 juillet

Le Déluge de Montréal qui submerge la métropole québécoise avec 100 mm de pluie en 2 heures.

 

2002

 14 juillet

Attentat manqué contre Jacques Chirac

Maxime Brunerie, 25 ans, tire en direction du président Jacques Chirac pendant le défilé du 14 juillet sur les Champs-Elysées à Paris. Au moment où il vise M. Chirac avec sa carabine 22 long rifle, trois spectateurs l'immobilisent. Un coup part mais rate le président de la République qui ne remarque rien. Maxime Brunerie, membre du groupe d'extrême droite "Unité radicale" et du MNR de Bruno Mégret, avait laissé un message sur un site internet britannique incitant les internautes à regarder la télévision ce dimanche 14 juillet. Entendu par la police, le déséquilibré sera interné en unité psychiatrique.

 

QUELQUES RECETTES POUR LE 14 JUILLET

 

Tarte tricolore

La pâte sablée
Faire cuire à blanc une pâte sablée dans un plat à tarte. A 210° soit thermostat 7 pendant 25 minutes environ.
Cuire à blanc signifie : déposer la pâte dans le moule à tarte, piquer à la fourchette, recouvrir l'intérieur de papier aluminium ou sulfurisé et remplir de haricots blancs, ou riz, ou noyaux de cerises, etc.

La crème
Mélanger dans une casserole : 2 jaunes d'œufs avec une cuiller à soupe de sucre et une cuiller à soupe de farine ou maïzena et un peu de lait froid partie d'un quart de litre de lait (un gros verre).
Continuer à remuer et incorporer le reste de lait chauffé.
Mettre sur le feu pour faire épaissir. Ne pas faire bouillir.
Verser la crème sur le fond de tarte.

Les fruits
Pour le rouge : 250 g framboises ou fraises.
Pour le bleu : 150 g myrtilles ou cassis.
Faire une couronne extérieure de fruits rouges (plus facile avec les fraises coupées en deux !).
Faire un centre avec les fruits " bleus " en conservant une couronne libre entre le rouge et le bleu qui sera réservé à la crème chantilly !
Une couronne rouge, une couronne blanche et un cercle bleu !

Saupoudrer de sucre cristallisé ou d'amandes effilées en prenant soin de conserver la vision de la cocarde tricolore :

En bref : une tarte aux fraises ou framboises et myrtilles ou cassis avec une couronne de chantilly.

 

 

Le bleu-blanc-rouge

Un cocktail tricolore qui conviendra à tous les pays ayant le bleu, le blanc et le rouge comme couleur de drapeau ! Et il y en a beaucoup !

Attention, ce cocktail exige de la patience !

Préparer dans un verre plutôt large.

1/10 curaçao bleu
1/10 grenadine
2/10 Cointreau
3/10 pamplemousse
3/10 alcool poire

Dans le verre, verser la grenadine.
A part, au shaker, mélanger Cointreau et pamplemousse : verser doucement sur la grenadine en le faisant couler sur le dos d'une cuiller qui arrive à la surface de la grenadine. En effet, si le mélange tombe sur la grenadine, il y a mélange !
A part, mélanger curaçao bleu et alcool de poire et verser de la même manière sur le dos d'une autre cuiller placée sur le mélange précédent.

S'il n'y a pas eu de mélange, c'est gagné et c'est beau ! … et bon !

 

 

Yaourth du 14 juillet

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Pour votre brunch du 14 juillet, je vous propose un yaourth au couleurs de la France: bleu, blanc et rouge.

Pour 4 personnes, il faut:

4 yaourth du type Velouté ou Perle de lait

8 cuil. à café de miel (de châtaignier par exemple)

200 g de petits fruits rouges (framboises, groseilles... et bleus (mytilles, mûres...)

50 g d'amandes éfillées

Faire tiédir le miel dans une casserole.

Dans chaque verre, mettre 2 cuil. à café de miel puis des couches de yaourth au de fruits.

Terminer par quelques fruits et parsemer d'amandes.

Server rapidement pour apprécier les contrastes.

 

Cocktail French

Porportions

3/10 de liqueur d’anisette

3/10 de vodka

2/10 de liqueur de curaçao

2/10 de crème de fraise des bois

 

Cocktail Bleu Blanc Rouge

Pour 1 personne

2 cl d’eau de vie de poire

Le jus d’une poire

1cl de sirop de fraise

1cl de rhum blanc

1 trait de curaçao bleu.

Glaçons

 

Mettre les glaçons dans le verre tulipe

Servir l’eau de vie de poire et le jus de poire.

Ajouter doucement le sirop de fraise.

Mélanger le rhum et le curaçao bleu et verser sur le dessus du mélange en versant sur le dos d’une cuillere à café, le long de la paroi. Ne  pas trembler pour servir.

 

Repas bleu, blanc, rouge

 

Couleur bleue

Les aliments bleus sont assez rare mais il existe 1 varieté de pomme de terre bleues la vitelotte.

 

Préparation : 15 minutes

Cuisson : 10 minutes

 

Pour 20 personnes

Ingrédients :

Pomme de terre vitelotte

Crème fraîche

Sel, poivre

1 pointe d'ail en poudre

1 rôti de boeuf

 

La recette :

Eplucher les pommes de terre, les mettre dans le panier de la cocotte minute. Cuire 10 minutes.

Servir avec 1 rôti de boeuf bien saignant pour le rouge et un peu de crème fraîche assaisonée avec 1 peu de sel et de poivre et 1 pointe d'ail pour le blanc.

 

Cocktail patriotique

 

On peut ne mettre que de la limonade. Les quantités sont établies pour une personne donc à multiplier par le nombre de consommateur.

 

Préparation : 5 minutes

Cuisson : 0 minutes

 

Pour 1 personnes

Ingrédients :

Curacao bleu

jus de citron

vodka

litchies et fraises ou cerises pour la déco

 

La recette :

Dans un shaker melanger :

1 petit verre de curacao bleu + le jus d'un demi citron + une verre à disgestif de vodka et des glaçons, verser dans un verre haut transparent et compléter par de la limonade bien fraîche. Décorer le bord du verre en piquant sur une brochette en bois : une cerise et un litchi.